Outil numérique innovant, laissant une large place à la créativité, dynamique dans son architecture et son animation, interactif dans son usage, susceptible d’accueillir et fournir une quantité très importante de données informatives, le web-documentaire que nous souhaitons créer a pour objectif de valoriser, auprès du grand public, le travail d’inventaire culturel et patrimonial réalisé sur les îles de l’estuaire de la Gironde, mais aussi de faire découvrir, via le portail de la Banque Numérique du Savoir d’Aquitaine, ces espaces en mutation, dont certains s’ouvrent aujourd’hui aux visiteurs.

Photos, vidéos, son, texte… La première force du webdoc est bien son côté multimédia. Mais ce n’est certainement pas son plus grand avantage. Non, l’atout le plus significatif du webdoc, c’est plutôt son interactivité avec le public. Un tel documentaire permet en effet au spectateur de devenir acteur. Plutôt que de rester passif devant sa télévision, celui-ci a la possibilité de choisir ce qu’il veut voir ou ne pas voir. Dans une société constamment pressée comme la nôtre, les webdoc sont parfaits pour relancer le genre documentaire, car le spectateur n’est pas obligé de regarder le reportage en entier, il sélectionne. Autrement dit, ce qui distingue un webdoc d’un documentaire classique, c’est la possibilité de visionner le film en 5 minutes ou en 3 heures.
Concrètement, le fonctionnement d’un webdoc est assez simple. Il est basé sur le choix. Tout au long du parcours, le spectateur-acteur a la possibilité de choisir entre différents chemins à explorer. Oui, explorer. Il semblerait que ce soit le terme qui corresponde le mieux au genre webdocumentaire.
Réalisé par des professionnels compétents dans leur domaine respectif (écriture, audiovisuel, graphisme, développement numérique), il serait le premier support d’envergure de ce type consacré à ce territoire estuarien méconnu, malgré une proximité géographique de l’agglomération bordelaise, et l’imposante prestance de l’estuaire dans la morphologie du territoire aquitain.

A ce titre, sa mise en œuvre, au regard du nombre élevé d’acteurs à rencontrer, incarnant une réelle diversité de représentations et d’intérêts, ainsi que des caractéristiques logistiques liées à un archipel, sera relativement longue dans le temps (18 mois).
Néanmoins, susceptible d’être co-produit par une maison de production
située en Aquitaine et de connaître des extensions commerciales importantes (réseau territorial de flash-codes pour des connexions via écrans mobiles, diffusion via des plate-formes internet, proposition d’une version pédagogique, …), ce web-documentaire offre de multiples usages, de la navigation ludique à la recherche d’informations logistiques (via de nombreux liens extérieurs), en passant par des entrées pédagogiques ou des consultations d’éléments patrimoniaux archivés.

Il apparaît, au regard des enjeux de développement des supports multimédias, et de par son caractère innovant, comme un outil-ressource répondant aux attentes de la Région Aquitaine en terme de réseau numérique, et pertinent quant à sa politique de découverte des territoires aquitains, via le portail de la BNSA